Du spam ?
Testez-vous : comptez combien de fois vous avez jeté un prospectus ou un dépliant trouvé dans votre boîte aux lettres cette semaine et comparez-le au nombre de fois où vous avez supprimé des messages de votre boîte mail après avoir lu uniquement les premières lettres de l’envoyeur ou de l’objet… Et avez-vous compté le nombre de fois où, rien qu’aujourd’hui, vous avez cherché la petite croix pour fermer une invasive pop-in ?
Les habitudes changent !
L’augmentation exponentielle des campagnes emailing a fait baisser le nombre de campagnes papier, ce qui a pour conséquence d’avoir aussi fait baisser… leur prix. Hormis pour les “Stop pub“ (environ 10% des français en 2015), le papier est aujourd’hui devenu un média peu intrusif et de fait, il est plus lu et surtout plus mémorisé qu’un media écran.
Merci qui ? Merci le web !
Luxe, calme et volupté
La main (directement liée au grammage), l’odeur de l’encre… les différents types de fibre ou de velours, le cousu main sont des notions liées au toucher et à la sensualité, que l’on ne pourra jamais ressentir avec un site internet, un email ou une landing page. Et cette impression est encore renforcée avec le vernis typographique, Papier métallisé, relief ou encore les pop up. Le papier est synonyme de qualité voire de luxe. Ainsi, même une simple carte de visite papier est mieux acceptée que sa version électronique…
%
des lecteurs lisent encore sur un support papier
*Source : Etude Publicitas, 2015
%
des Français se sont rendus en magasin suite à la réception d'imprimés
*Source : Etude Balmétrie, 2015
%
de mémorisation moyenne en plus par rapport à un support écran
Les pure players se mettent au print
Des entreprises “exclusivement web” comme Pixmania, ou encore Amazon France, qui a édité en 2015 un catalogue de jouets distribué dans la boîte aux lettres de ses clients Premium, sont passées au papier. Non seulement elles ont bien compris que le papier a un côté qualitatif que n’aura jamais le web, mais également qu’il fallait l’intégrer à leur stratégie multicanal, ne serait-ce que pour toucher les derniers clients réfractaires au web.
Le Print se nourrit du web… et inversement
QR Codes et même puces NFC qui interagissent avec les mobiles, réalité augmentée… le papier devient connecté.
D’ailleurs, le Print, ce n’est pas que le papier ! Le format PDF, utilisé tant pour l’impression que pour la lecture à l’écran, est interactif et embarque aujourd’hui des vidéos, des liens et plus encore…
Le print joue encore un rôle important dans le mix média. La croyance religieuse dans le “digital” et sa mesurabilité parfaite a évolué. Aujourd’hui, les annonceurs savent qu’ils peuvent miser sur le print pour mettre en avant leur marque et que la publicité imprimée est pertinente, même si l’on ne peut le mesurer que de manière indirecte.
Dr Michael Fries, p-dg d’Onlineprinters GmbH
En conclusion, on constate qu’aujourd’hui, le papier et le web sont complémentaires et on pourrait presque dire que, d’une certaine façon, le web a fait du bien au papier. Il n’a de cesse d’évoluer et d’inventer de nouvelles façon d’interagir avec les lecteurs.
Et pour finir dans la finesse… une video !